La maladie est un état de toxicose dû à une surcharge humorale qui empoisonne l’organisme, comme l’eau du bocal à poisson qu’on ne changerait plus.
Si nous disposons de suffisamment d’énergie vitale, notre système d’épuration est capable d’évacuer les toxines vers l’extérieur du corps par les émonctoires opérationnels : reins, foie, intestins. C’est le premier stade de l’épuration.
Si la capacité de nettoyage est dépassée, la peau prend le relais, ce qui donne lieu à des éruptions. C’est le deuxième niveau d’épuration. Il est alors important d’entendre ce message du corps :
La pire des choses à faire, dans ce cas, serait de bâillonner l’organisme avec un arsenal d’anti-inflammatoires, car cela aurait pour effet de faire avorter une tentative numéro deux d’élimination toxinique.
Si on étouffe cette action de sauvegarde, qui représente un effort colossal de la part du système de défense immunitaire, l’organisme va alors recourir au troisième plan d’évacuation et mettra en jeu le système pulmonaire.
Cette ultime tentative épuise un peu plus les réserves énergétiques de l’organisme qui tente de s’exprimer par des crises d’asthme, d’emphysème, des bronchiolites, alvéolites et tout le chapelet des « ites » du système pulmonaire, signant le premier état chronique d’intoxication.
Si cette ultime tentative de nettoyage n’aboutit pas, c’est l’état de toxicose qui fait le lit des maladies dégénératives. En quelque sorte, en reprenant la comparaison du bocal à poissons, un matin, on les retrouve tous flottant à la surface, ventre en l’air…
Il ne faut pas s’y tromper, les enfants naissent de plus en plus atteints par l’héritage toxinique des parents et l’on ne comprend pas l’origine des bronchiolites des nourrissons «trop jeunes pour être déjà encrassés»…0r, quand un enfant naît avec un terrain de bronchiolite (maladie en « ite »), c’est que sa défense immunitaire est déjà débordée avant même qu’elle ait pu s’installer. L’encrassement de « l’eau de son bocal » est déjà fort avancé.
La maladie n'est pas un hasard, donc le point de départ de tout dysfonctionnement de l'organisme est le non respect des lois naturelles.
Etape 1 : La première responsable est l'alimentation, soit par une trop grande quantité, soit par une mauvaise qualité des aliments ingérés. Mais entrent en jeu également notre environnement extérieur, avec la qualité de l'air (pollution, tabac …) et notre psychisme (stress, état mental …). Tant que l'organisme est capable d'élimination, il y a retour à une bonne santé.
Etape 2 : A ce stade, la capacité de nos émonctoires à éliminer les déchets est amoindrie. Il y a donc augmentation de l'encrassement des humeurs, qui conduit à un affaiblissement du potentiel vital.
Etape 3 : Il s'agit de tenir compte de la prédisposition de l'individu : chacun réagit différemment en fonction de la fragilité plus ou moins grande de son organisme. Des affections de même origine auront des conséquences différentes selon le terrain (reçu ou acquis) dans lequel elles cherchent à se développer, c'est ce que l'on appelle la diathèse.
Etape 4 : C'est l'évolution pathologique. L'organisme n'a plus ou trop peu de réaction de défense. Il s'en suit donc un dysfonctionnement organique qui peut se généraliser. Le corps est beaucoup plus réceptif aux germes pathologiques provenant du milieu extérieur. Des lésions physiques apparaissent alors sur l'organe le plus sollicité et le plus affaibli.
Ainsi, la maladie n'est pas un hasard … Elle se décline en quatre étapes :
1. L'état de pré-maladie :
C'est ce que nous appelons les signes avertisseurs de la maladie ou symptômes dus à l'encrassement de l'organisme.
Trois types de signes vont nous donner des indications sur le dysfonctionnement :
-Tout d'abord les signes morphologiques, par observation de l'état extérieur du corps : silhouette, tonus musculaire, peau et éruptions cutanées, cheveux, iris …
- Puis des signes physiologiques, observés par l'apparition d'un changement du fonctionnement dans le métabolisme : odeurs (sueurs, haleine), respiration, transit intestinal, sommeil
- Enfin des signes psychologiques observés par un changement de comportement de la personne.
2. La réaction des survitaux :
A ce stade, la force vitale est encore supérieure aux surcharges humorales et l'organisme est capable de fournir l'effort nécessaire pour se débarrasser de ses déchets, grâce à des crises spontanées (violentes et de courte durée).
3. La réaction des sous vitaux :
Les systèmes nerveux et endocriniens sont épuisés. La force vitale est insuffisante pour que le corps puisse se libérer de ses surcharges humorales. La maladie s'installe donc, et devient chronique.
4. L'état dégénératif :
Les organes "encrassés" sont endommagés physiquement, ils ont des lésions que la naturopathie ne peut pas réparer.
Le but est donc de ne pas en arriver là !